Pages



lundi 31 janvier 2011

Pyramide solaire à Abu Dhabi




Râ, dieu égyptien du soleil, littéralement 'puissance créatrice', n'aurait pas regné ce projet de pyramide solaire dénommé 'lunar cubit'. Ce projet est le laureat du concours land art generator initiative. Il combine vision artistique et design durable. Il s'agit de neuf pyramides constituées de panneaux photovoltaïques qui reccueillent le jour l'énergie solaire et s'illuminent la nuit, selon un cycle lunaire inversement proportionnel.

dimanche 30 janvier 2011

Un oeuf high tech



La high-tech au service de l'architecture : c'est le parti pris de James Law Cybertecture International. Voici son dernier projet - 'Cybertecture Egg' - pour Vijay Associate à Mumbai en Inde. Design environnemental, bourré de systèmes intelligents, l'oeuf doit incarner le renouveau de la ville.

samedi 29 janvier 2011

Google à Londres, c'est simple comme un jeu d'enfant




Voici le siège social de Google à Londres situé au 123 Buckingham Palace Road. La conception a été confiée à Scott Brownrigg Interior Design. Il comprend entre autres une salle de gym, un spa, un restaurant avec repas gratuit le midi pour les 300 salariés.

vendredi 28 janvier 2011

Centrale énergétique par BIG : changer notre rapport à la production d'énergie, à la gestion des déchets






Le cabinet d'architecte BIG vient de remporter le concours d'architecte de la nouvelle station de gestion des déchets et de transformation en énergie (waste to power plant) de Copenhague et c'est à une mini-révolution culturelle qu'il nous invite, en changeant notre perception de ce type d'équipement, jusque là refoulé loin des centres urbains (merci à se sujet à anne-valérie Goulard de la lyonnaise des eaux pour ses explications limpides) :

- permettre aux enfants de visiter cet équipement est une fantastique initiative pour leur permettre de se l'approprier au même titre qu'une bibliothèque ou un cinéma (il y a du Patrick Bouchain là-dedans) et développer des comportements en phase avec celui-ci (réflexe du tri sélectif, d'un réglage du chauffage raisonné...)

- illuminer les vapeurs de fumée -non nocives- par une lumière laser verte relève de la quasi oeuvre d'art (tiens tiens ça me rappelle quelque chose). À chaque tonne de CO2 relâché dans l'atmosphère, la cheminée produira un anneau de fumée de 30 cm de diamètre, qui sera éclairé la nuit par un rayon lumineux spécifique. Il s'agit d'un signal d'avertissement pour rendre les habitants plus conscients de la consommation d'énergie et des problèmes écologiques.

- installer une piste de ski sur la centrale renforce l'appropriation de l'équipement par tous

Evidemment, arriver à ce résultat demande une concertation poussée auprès de la population, des acteurs institutionnels qui jouent pleinement leur rôle, des industriels qui puissent déployer des technologies innovantes.

jeudi 27 janvier 2011

mercredi 26 janvier 2011

Médiathèque blanche pour ex-gueules noires





Anzin est une ancienne ville minière du Nord de la France. La médiathèque résulte d'un partenariat entre la mairie d'Anzin, le conseil général du Nord et la DRAC. Imaginée il y a quatre ans, elle a ouvert ses portes en novembre 2010. Elle a été conçue par le cabinet d'architecte Dominique Coulon & associés.

mardi 25 janvier 2011

Un container transformé en restaurant mobile


Dans la famille modulable, je demande le container. Cette version est déclinable à volonté : restaurant, showroom pour cuisine, fast-food. Il est également facilement transportable par camion ou par train.

Une chapelle à l'air libre


C'est à Eureka Springs, dans l'Arkansas. La chapelle Thorncrown émerge au beau milieu de la forêt.

dimanche 23 janvier 2011

Un pare soleil...pour recharger les batteries



ça se passe à Tucson, en Arizona. Un pare soleil destiné certes à faire un peu d'ombre (les températures locales se hissent régulièrement à près de 50°) mais surtout à recharger votre véhicule électrique (à l'aide des panneaux solaires fixés au-dessus).

samedi 22 janvier 2011

vendredi 21 janvier 2011

"L'obsolescence est un crime"

Obsolescence is a crime from Vitsœ on Vimeo.

Loop City : le projet de revitalisation de la banlieue de Copenhague

Imaginé par le cabinet BIG architects, LOOP City est un système de transport urbain qui relie 20 faubourgs de Copenhague, en associant au coeur de la ville des projets de relocalisation de traitement des déchets, des eaux usées (parc industriel) et d'énergies renouvelables.

jeudi 20 janvier 2011

Systèmes énergétiques locaux : synthèse de la réunion d'orientation scientifique organisée par Vhyb


Une réunion d'orientation scientifique, lancée à l'initiative de Vhyb la ville hybride, s'est tenue le jeudi 13 janvier dernier dans les locaux de l'AREP à Paris, dans l'objectif de concevoir un forum sur les systèmes énergétiques locaux le 28 juin 2011 à la Galerie 64bis à Paris. L'idée est d'éclaircir le thème auprès des élus et de mettre en avant des retours d'expériences auprès de la maîtrise d'ouvrage et de la maîtrise d'oeuvre.

Le Comité d’orientation scientifique : Olivier Baduel (EPAMARNE), Nicolas Buchoud (AREP), Paola Bénéton (Galerie 64bis), Olivier Cormier (GE Capital), Olivier Crépin (ADCF), Anne-Valérie Goulard (Lyonnaise des Eaux), Vincent Hannoun (étudiant en architecture), Stéphane Hayez (Caisse des dépôts), Marie Hellouin, Christian Horn (Rethink), Katia Laffréchine (LEESU, université Paris-Est), Yannick Régnier (CLER), Alain Renk (R+P), Jacques Rosemont (OSEO), Nora Schmit (étudiante en architecture)

Chiffres clé

•consommation annuelle énergétique mondiale : 14 TW (1 TW = 1000 GW)

•prévision consommation annuelle mondiale en 2050 : entre 25 et 30 TW (10 milliards d'habitants)
=>l’équivalent de 14 000 réacteurs nucléaires de 1 GW chacun (1.000 MW)
=>un réacteur nucléaire par jour pendant 38 ans

•Parallèlement toutes les 90 minutes, la Terre reçoit du soleil une énergie équivalant à sa consommation annuelle (14 TW)

•L’objectif quantitatif français en énergies renouvelables : 23% de la consommation d'électricité d'ici 2020


1-Définition, enjeux et principes des systèmes énergétiques locaux (décentralisés)

Définition et enjeux

a-Autonomie des sources de production : l’idée est de ne plus dépendre de ressources énergétiques extérieures comme le pétrole ou le gaz en favorisant les sources énergétiques locales comme l'éolien, le solaire, la géothermie. Néanmoins, pour l’heure, les systèmes énergétiques locaux ou décentralisés sont un mix entre :

•énergies traditionnelles (pétrole, gaz) et/ou

•énergies renouvelables (comme la centrale énergétique de Palisade dans le Colorado mixant pétrole et solaire) et/ou

•sources énergétiques indirectes (incinération des déchets, biodéconditionneurs issus de la méthanisation des produits alimentaires non consommés, cogénération qui consiste à récupérer les déperditions de chaleur en phase de production de l’énergie pour la transformer en énergie, chaleur récupérée dans le métro ou les gares, énergie produite en marchant, etc etc).

b-Autonomie du réseau de distribution et du stockage : la collectivité ou réseau de collectivités, déjà détentrice du réseau et à ce jour dans l’obligation légale d’en concéder la gestion, gère par elle(s)-même(s) la maintenance de son réseau (en intégrant les compétences ou en le confiant à des prestataires après appel d'offres)

Se posent les questions :

-des domaines d’application : faut-il concevoir deux architectures énergétiques, correspondants à deux modèles économiques et juridiques distincts avec d’un côté un système centralisé et inter-connecté qui alimente les grands équipements publics et d’intérêts généraux (réseau ferroviaire, hôpitaux), et de l’autre un système autonome développé par chaque collectivité ou ensemble de collectivités (habitat individuel et collectif, équipements locaux gérés par la collectivité) ?

Mais dans ce cas-là où ranger (exemples) :

•les entreprises, dont certaines sont énergivores (usines de transformation) et pour qui la question de l’approvisionnement énergétique est crucial tant de point de vue financier (échapper à la fluctuation des cours) que technique,

•la recharge des voitures électriques, dont le parc énergétique actuel ne peut répondre à l’envolée prévisible de ce marché

Question : les projets tels Desertec (ALL), Transgreen (FRA) Sahara Desert Project (JAP), Elmed (TUN-ITA) sont-ils destinés à alimenter l’architecture énergétique générale ? Sur quel modèle réglementaire et économique ?


-du périmètre : géographique ? Au niveau d’une commune, d’une intercommunalité (où se limite le local ? à l’échelon d’un immeuble ? D’un îlot ? D’un quartier ? D’une ville ? D’une agglomération ?) ou thématique ? Par ensemble d’acteurs, en fonction des spécificités d’un territoire


c-Autonomie de la tour de contrôle : les systèmes énergétiques locaux ne dépendent plus d’un opérateur unique qui régulent les flux sur l’ensemble du territoire mais d’un ‘opérateur’ local.

Questions : quelle organisation mettre en place ? Quel cadre juridique ? Quel modèle économique ?


Conditions et principes sous-jacents aux systèmes énergétiques locaux :

Conditions :

a.un cadre réglementaire et économique qui permet d’intégrer au réseau de distribution les énergies produites localement

b.un mode d’organisation horizontale qui repose sur le maillage des acteurs techniques, associatifs et institutionnels locaux, dont le périmètre couvre la création de projets, la recherche de financement, la gestion des installations

c.l’acceptabilité sociétale d’évoluer d’un système hygiéniste -traitement des déchets, des eaux usées en périphérie des agglomérations – à un système de proximité intégré aux centres urbains des installations de traitement, sources énergétiques indirectes


Principes :

d.une exploitation raisonnée des ressources (vs une utilisation dispendieuse des énergies)

e.une responsabilisation des habitants et des usagers dans l'utilisation des ressources (tout reste à faire tant habiter un bâtiment HQE ou BBC ou utiliser des équipements durables, tels les panneaux solaires, renvoient à des réflexes nouveaux).

f.la sécurité d’approvisionnement en dépit des contraintes externes (géopolitique, climatique)


Questions :

Que devient le principe de péréquation (entre communes riches et communes pauvres) ? Est-il remplacé par la responsabilisation des comportements individuels, alors garant de la viabilité et de la pérennité du système ? Dès lors, comment accompagner ce changement des mentalités et des comportements ? Qui est le garant ? Avec quels acteurs pour le mettre en œuvre ?

Quelle pédagogie à l’égard des élus et des habitants pour évoluer d’un système reposant sur le principe d’éloignement des centres de traitements des déchets et des eaux usées à un système de maillage urbain des installations, sources énergétiques indirectes ?



2-Comment adapter la ville et faire évoluer les comportements ?

L’enjeu :

Intervenir le plus en amont des projets de réhabilitation, de mise en cohérence, de préservation, de développement de la ville déjà constituée et des projets d’aménagement de nouveaux quartiers (éco-quartiers mais pas seulement).

Le constat : les villes les plus concernées par les systèmes énergétiques locaux sont :

•celles qui comptent sur leur territoire des entreprises et/ou des organismes publics énergivores ; l’enjeu : maîtriser la fluctuation des prix de l’énergie

•celles qui ont des communautés d’habitants ‘politiquement’ très soudées (ex. : Fribourg en Brisgau)

•celles qui ont une communauté d’intérêts très identifiée (ex. : valorisation du bocage par les agriculteurs à Saint-Hilaire en Mayenne pour compenser les pertes de revenu liées à leur travail)

•celles qui disposent d’une régie autonome (ex : Grenoble, Montdidier), qui ont développé des compétences fortes et une culture projets


Les trois domaines les plus énergivores :

•Bâtiment (logement, entreprises, administration)

•Transport

•Consommation (amont, aval)


Questions :

Les éco-systèmes ou mutualisation des chantiers structurants par différentes entreprises constituent-ils une réponse aux enjeux financiers et organisationnels ? Avec quelle réglementation et quel modèle économique de rétribution des entreprises ?



3-Les technologies

Quelles technologies pour quelles applications ? La question n’est pas tant de développer en soi la technologie la plus performante que de s’interroger sur :

•l’adéquation entre types d’usages, périmètre et technologies associées ou couplées (ex. : l’électricité, énergie secondaire rare et coûteuse à produire, distribuer, n’est pas forcement l’énergie la plus appropriée – économiquement- pour chauffer un logement ; ses domaines d’application sont davantage liés aux industries de pointe). Ex. : relocalisation d’installations intermédiaires / sources énergétiques indirectes (incinération, eaux usées, déchets) : quelles technologies pour minimiser les risques sanitaires et environnementaux ?

•le process à inventer entre recherche => politique de subvention => mise sur le marché d’une technologie pour pérenniser les nouvelles filières

mercredi 19 janvier 2011

Sahara Forest project : la ferme du désert



Les autorités jordaniennes et norvégiennes viennent de signer un accord pour la mise en oeuvre d'un projet expérimental de 'forestation du désert' de 200 hectares, en bordure de la mer rouge à Aqaba. L'accord pose une option pour 2000 hectares supplémentaires. L'idée : créer de toute pièce une oasis agricole durable, composée d'une centrale énergétique solaire (CSP), portant l'eau à plusieurs centaines de degré, et dont la chaleur transformée en énergie électrique est destinée à alimenter la station de désalinisation d'eau de mer.

mardi 18 janvier 2011

Un château contemporain tout simplement prodigieux




Vous avez en tête ces châteaux hideux qui ont été déplacés pierre par pierre de l'Europe vers les Etats-Unis et dont l'aménagement intérieur oscille entre le Confo bas de gamme et le clinquant vulgaire ? Oubliez ! Cette extension d'un château des Yvelines, dénommée la maison L, est tout simplement fan-tas-tique. Elle est réalisée par l'architecte Christian Pottgiesser. Elle est le fruit d'un long mûrissement entre le propriétaire et l'architecte entre 2004 et 2010 (l'extension a été terminée l'été dernier). De l’extérieur, l ’ensemble n’a pas vraiment d’équivalent, même s’il rappelle des images d’ltaIie, Lucques ou San Giminiano. L'intérieur revisite l'aménagement des demeures aristocratiques, version contemporaine.

lundi 17 janvier 2011

Systèmes énergétiques décentralisés : une évolution inéluctable


Une révolution est en marche dans toute l'Europe : celle des systèmes énergétiques décentralisés, qui renvoie aux notions :

- autonomie des sources de production (ne plus dépendre de ressources extérieures comme le pétrole ou le gaz en favorisant les sources énergétiques locales comme l'éolien, le solaire, la geothermie)

- autonomie du réseau de distribution et du stockage ; à savoir que chaque collectivité ou réseau de collectivités, le périmètre est à définir, gère par elle(s)-même(s) la maintenance de son réseau (en intégrant les compétences, comme pour l'eau, ou en les confiant à des prestataires apprès appel d'offres)

Concernant le premier point, on peut présumer que la transition vers les énergies renouvelables se fera progressivement, à la condition qu'elles soient favorisées fiscalement. Les systèmes coupleraient donc dans un premier temps sources énergétiques traditionnelles (pétrole, gaz) et énergies renouvelables, comme c'est le cas pour la centrale énergétique ci-dessus à Palisade au Colorado (Etat-Unis), mixant pétrole et solaire pour produire de l'électricité.

Pour le second aspect, il existe une contradiction entre le droit français qui fait obligation aux collectivités locales de reconduire les contrats de gestion des réseaux de distribution d'électricité à des entreprises, même si elles en sont propriétaires, et le droit européen, qui exige des collectivités locales qu'elles fassent des appels d'offres. Le CNER (Comité National des Energies Renouvelables) vient d'ailleurs de s'en émouvoir, par le biais d'une plainte, dont l'objectif est d'obtenir que la justice française se penche sur la question.

Les principes qui sous-tendent les systèmes énergétiques décentralisés sont :

- une utilisation raisonnée des ressources (vs une utilisation dispendieuse des énergies fossiles, notamment la déperdition de chaleur en phase de production)

- une responsabilisation des habitants et usagers des ressources dans l'utilisation de celles-ci (et là tout reste à faire tant habiter un bâtiment HQE ou BBC ou utiliser des équipements durables renvoie à des réflexes nouveaux).

Reste ensuite à savoir quels seront les domaines d'application des projets pharaoniques tels que Desertec ; l'énergie captée rentrera-t-elle dans l'architecture énergétique actuelle qui relie l'ensemble des réseaux européens, détenue par de grands opérateurs énergétiques ? Ou servira-t-elle uniquement aux grands équipements publics (transport ferroviaire, hôpitaux...). Ce qui suppose que les particuliers disposeraient de leur propre équipement et infrastructure de distribution. La bonne approche est-elle de partir des usages d'un territoire, de modéliser ensuite son architecture énergétique en garantissant l'impartialité des appels d'offre, l'accès à l'énergie pour tous, à un prix décent ? Applications, architecture énergétique, modèles économique et juridique, tout reste à repenser.

Vhyb la ville hybride a donc décidé de s'emparer du sujet en réalisant un forum le 28 juin 2011 sur le thème des systèmes énergétiques décentralisés. Il se tiendra à la Galerie 64 bis, à Paris. Objectif : éclaircir le thème auprès des élus, des associations d'habitants pour qu'ils se l'approprient et des prescripteurs (bailleurs sociaux, syndicats de copropriété, associations de co-propriétaires, agences locales d’amélioration de l’habitat) pour leur apporter des solutions liées à leur mise en oeuvre.

jeudi 13 janvier 2011

Manger local, une bonne Foix pour toutes


Rendez-vous le mercredi 26 janvier, de 17 heures à 19 h 30, à l'Estive de Foix (centre culturel ; hall d'accueil). Vous pourrez rencontrer des AMAP ariégeoises, discuter avec des producteurs, et des maraîchers qui les fournissent.

Au programme de cette rencontre : de 17 heures à 19 h 30, forum / espace de rencontre, un espace « légumes bio»,« autres produits», AMAP, rencontre et conseil pour la création de nouveaux groupes par le CIVAM Bio et la chambre d'agriculture de l'Ariège.
A 18 heures, en exclusivité, assistez à la livraison hebdomadaire du groupe « Le Zeste Vert » : paniers de légumes bio, fromages, fruits, volailles.
+ d'info sur http://www.lestive.com/.

mercredi 12 janvier 2011

Kunsthal de Rotterdam, juste un enchantement


Je ne résiste pas à l'idée de vous parler du Kunsthal de Rotterdam conçu par Rem Koolhaas. Non pas que ce soit un musée d'art contemprain de premier plan, je le qualifierais davantage comme un centre culturel d'excellent niveau. Pour moi il a agi comme un détonateur pour mieux apréhender l'art actuel. Le visiteur fait notamment partie intégrante d'une oeuvre exposée. Curieuse impression. A la fois à l'extérieur et dedans. Miroir et microscope. Les notions d'altérité, d'aspect éphémère de l'art me sont alors apparus. Troublant.

mardi 11 janvier 2011

Carte blanche à Vhyb la ville hybride au festival 'effet de CER' de l'Île Saint Denis

Le festival 'effet de CER' (pour culture, écologie, résistance) qui se tiendra du 18 au 20 mars 2011 à l'Île-Saint-Denis, a donné carte blanche à Vhyb la ville hybride pour la programmation du 20 mars 2011 matin. Au programme, deux documentaires :

- le premier, intitulé 'la pendaison de crémaillère', du réalisateur Jacques Kébadian, a pour toile de fond la réhabilitation de 60 maisons ouvrières des rues Delacroix et Molinet à Boulogne sur Mer, par les habitants eux-mêmes, avec Sophie Ricard, architecte, à la baguette, qui est venue habiter dans l'une d'entre elles. Patrick Bouchain, son patron, n'a pas manqué cette fête qui marque le lancement de la rénovation des soixante maisons . « Dans ces habitations déjà occupées, il y a des choses mal construites, mal entretenues. C'est avec cette trace-là que l'on peut faire une architecture vivante et humaine. Sophie est sur place. Elle entend et vit la réalité ».

- le second, 'on est en démocratie' du Collectif Othon (Gaëlle Bantegnie, François Bégaudeau...). "L'élection de Dominique Voynet à Montreuil a servi de déclencheur. Plusieurs d'entre nous la connaissaient et nous avions envie de montrer sa façon d'occuper la fonction politique. Quant à Montreuil, c'est son côté ville de banlieue, mélangée entre bobos et prolos, qui nous a plu, c'est un microcosme où beaucoup de choses se jouent", explique François Bégaudeau.

Les deux documentaires seront suivis d'un débat sur le thème de l'implication et de la valorisation des habitants dans les projets d'aménagement, avec Gwenaëlle d'Aboville (Ville ouverte), Gaëlle Bantegnie (Collectif Othon), Sophie Ricard (Construire) et Michaël Silly (Vhyb la ville hybride) .

lundi 10 janvier 2011

Une maison design et basse consommation à 100 000€

C’est ce que s’apprête à proposer, avec des partenaires alsaciens, l’entreprise Burger de Lièpvre. Il s'agit d'une maison en bois, modulable, aux normes BBC, de 62 m² en surface nette (90 m² en surface brute), avec deux chambres à coucher.
L’entreprise Burger de Lièpvre est une société familiale historiquement spécialisée dans le bois, dans la vallée de Sainte-Marie-aux-Mines. Il y a quatre ans, avec la reprise d’une société de Châtenois, l’entreprise Burger, qui fabriquait surtout de l’aménagement intérieur, s’est lancée dans les maisons à ossature bois.

dimanche 9 janvier 2011

La déshérence du cosmonaute



Vous êtes fan de Cosmos 1999 ? Vous allez adorer Jeremy Geddes. En fait il n'y a aucun rapport entre la série TV des années 70 et l'artiste, si ce n'est le thème. Jeremy Geddes met en scène des cosmonautes désorientés, dans des déserts urbains. Nombre d'entre eux, dont Neil Arsmtrong et Yuri Gargarin, ont en effet connu des dépressions sévères à leur retour sur Terre.

samedi 8 janvier 2011

Une prison...et des moutons



Avec ce projet danois, on est loin des prisons 'sanction' dont l'unique but est de vous rappeler votre statut de condamné. Destinées à vous en faire baver un maximum, elles vous relâchent plus lion...que mouton. Au Danemark on estime surement que culpabilité ne rime pas avec irréversibilité ; à des années-lumière du système juridique et pénitentiaire français qui vient d'adopter le principe de rétention de sureté (issu de la législation nazie des années 30...de quoi avoir la nausée) qui potentiellement peut vous faire rester en prison le restant de vos jours. Sorte de principe de précaution...appliquée à l'Homme. Société en cours de déshumanisation vous avez dit ?

vendredi 7 janvier 2011

Une 'compresse' éolienne révolutionnaire



Le système ZENA est un nouveau type de centrale énergétique éolienne expérimentée au Japon. Le principe est le suivant : la tour de 50 mètres compresse le vent pour en maximiser la puissance. Simple, non ?

jeudi 6 janvier 2011

Vhyb c'est quoi ?



Beaucoup me demandent ce qu'est Vhyb. Voici ma réponse par un schéma.

Un 'Grand palais" flambant neuf à Belgrade


L'architecte viennois Wolfgang Tschapeller a remporté le concours du centre de diffusion de la science de Belgrade. Sorte de Grand Palais ou de Cité de la Villette, il a pour ambition de promouvoir la science auprès du plus grand nombre.

mercredi 5 janvier 2011

Les nanotechnologies à la rescousse des véhicules électriques


Ou plus exactement à la phase de recharge. L'institut polytechnique de Rennselaer, situé dans l'état de New York, a développé un nouveau matériau à base de 'nanoscoops' qui peut accroître la vitesse de charge des batteries à lithium-ion de 40 à 60 fois plus vite que le temps de charge classique.

Intégrer l'habitat expérimental au code de l'urbanisme, vite !


Un jeune couple a monté une yourte à la fin de l'année dernière dans le village de Dieffenbach-au-Val en Alsace. La mairie l'avait sommé de la démonter au plus tard le 3 janvier dernier. Du coup les esprits s'étaient échauffés entre pro et anti yourte sur le net. Aujourd'hui la volonté est à l'apaisement entre pro et anti. La yourte est toujours en place et le maire indique qu’il est « prêt à discuter avec les jeunes gens pour trouver un terrain d’entente ». De leur côté, les jeunes gens reconnaissent qu’ils ne « cherchent pas à être dans l’illégalité ». Ils ont fait appel à une avocate spécialisée dans l’urbanisme et le développement durable pour constituer un dossier à présenter au maire.

les yourtes, comme les autres habitats alternatifs (tipis, etc) ne sont actuellement pas pris en compte par le code de l’urbanisme. Il s'agit pourtant d'un mode d'habitat économique, facile à monter, qui peut correspondre à une certaine demande, pas suffisamment pauvre pour avoir accès au logement social, ni suffisamment riche pour accéder au marché de la location ou de l'accès à la propriété. Il est vrai qu'jourd'hui ce type d'habitat est assez sommaire du fait notamment qu'il n'est pas relié aux différents réseaux (eau, poubelle...). En le favorisant, cela pourrait permettre aux collectivités de disposer d'une solution alternative pour ce type de population, de développer des filières professionnelles qui viabiliseraient cette forme d'habitat, et ce à un moindre coût par rapport au logement classique. Il faut également avoir à l'esprit que de plus en plus de jeunes couples (mais pas seulement) restent chez leurs parents faute de mieux. En leur permettant d'accéder à ce type de logement à moindre frais, c'est également toute une dynamique sociale qui se met en place (reconnaissance de leur statut par la société, recherche de travail facilité).

mardi 4 janvier 2011

Deep ocean laboratory : le labo de recherche du futur


Le Deep Ocean Laboratory, conçu par l'architecte Snøhetta, est un projet norvégien dédié à la recherche marine. Il est situé près de Trondheim en Norvège. Marintek, institut de recherche, en est l'initiateur et espère qu'il verra le jour avant dix ans.

lundi 3 janvier 2011

Changer les paradigmes du système éducatif ou décliner lentement ?


Dépasser la leçon magistrale, rompre l'isolement de l'élève face à un savoir austère, partager la connaissance au sein du groupe pour apprendre plus et mieux, diversifier les modes d'apprentissage (académique, pratique, théorique)...voici quelques paradigmes proposés par Ken Robinson. Ceux-ci sont déjà largement mis en oeuvre dans les pays anglo-saxons et nordiques. Ce mode de fonctionnement est ensuite prolongé dans la vie active. En France, il semble cantonné à une élite, peu soucieuse de mettre en place cette culture du partage. Or, la culture du partage accroit notre capacité d'innovation, d'adaptation à un monde en évolution constante. Elle crée ce lien invisible qui me relie aux autres et rend les différentes formes d'injustice insupportable. La condition impérative pour la mettre en place ? La vitalité démocratique... et cesser de penser que la 'détention' voire la 'rétension' de l'information = pouvoir.